Insurrection

Calling Mr Smith de Stefan & Franciszka Themerson

1937 / 10' / 35 mm / nb / son.

Stefan Themerson et Franciszka Themerson, artistes polonais actifs depuis le début du siècle ont consacré leur vie au cinéma d'avant-garde et au graphisme.

Calling Mr Smith , réalisé à Londres, dénonce la destruction de la culture polonaise par les Nazis.

Viet Flakes de Carolee Schneeman

1965 / 11' / 16 mm / coul. / silenc.

Un ensemble de photographies extraites de magazines et de journaux montrant les victimes de la guerre du Vietnam sont étalés sur le sol et filmés en plans gestuels de façon à suggérer un effet de réassemblage des corps morcelés et de réanimation des morts.

L'abolition de l'art de Alain Jouffroy

1968 / 15' / 16 mm / nb / son.

Tourné au moment de l'exposition éponyme à la Galerie Givaudan, le film met en scène Jouffroy lui-même apparaissant à la manière d'un portrait anthropométrique face et profil, puis dans diverses situations. S'appuyant sur de larges extraits des Lettres de guerre de Jacques Vaché, Jouffroy fait une analyse du rôle de l'intellectuel dans un monde qui doit changer. Tant dans sa forme que dans le ton, le film s'apparente aux films situationnistes de l'époque.

Mao-hope march de Oyvind Fahlström

1966 / 4'30 / 16 mm / nb / son.

Action organisée par Fahlström à New York, le long de la cinquième Avenue jusqu'à Central Park : sept jeunes gens défilent en portant des pancartes qui ne comportent pas de slogans. Six d'entre elles reproduisent en gros plan le portrait de Bob Hope et la dernière celui de Mao-Tsé-Toung. Le reporter radio, Bob Fass, enregistre les commentaires du public, et leur pose toujours la même question : " Are you happy ? "

Le soulèvement de la jeunesse mai 1968 de Maurice Lemaître

1968 / 28' / 16 mm / coul. et nb / son.

« On connaît les idées du Soulèvement de la jeunesse, que les lettristes furent les premiers, dès 1949, à exposer et à défendre, idées qui trouvèrent leur illustration partielle dans les événements de mai 68, et dont l'actualité n'a pas faibli. Elles se retrouvent dans le son du film, sous la forme d'un texte d'Isidore Isou qui les résume et qu'un monologue intérieur de Maurice Lemaître entrecoupe par instants, tel un Fabrice vibrant à la bataille de Waterloo. »

Maurice Lemaître