Cinq amulettes de momie et deux serviteurs funéraires
[XIe siècle av. J.-C. - IVe siècle av. J.-C.]

Cinq amulettes de momie et deux serviteurs funéraires
[XIe siècle av. J.-C. - IVe siècle av. J.-C.]
Domaine | Objet |
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Technique | Faïence, bois, velours |
Dimensions | 23,5 x 33,4 x 3,5 cm |
Acquisition | Dation, 2003 |
N° d'inventaire | AM 2003-3 (202) |
Actuellement à
Centre Pompidou-Metz, Metz (France)
dans le cadre de Mur Breton, 08 mai 2025 - 30 décembre 2027
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Informations détaillées
Artiste | Anonyme (Afrique, Egypte) |
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Titre principal | Cinq amulettes de momie et deux serviteurs funéraires |
Ancien titre | Panneau de velours avec ornements égyptiens |
Titre de l'ensemble | Mur de l'atelier André Breton |
Date de création | [XIe siècle av. J.-C. - IVe siècle av. J.-C.] |
Domaine | Objet |
Description | Deux serviteurs funéraires : - v. 1064-1023 av. J.C. (règne de Pinedjem Ier), 11,4 × 4,2 cm (à gauche) - v. 1069-943 av. J.C. (XXIe dynastie), 9,6 × 3,6 cm (à droite) Cinq amulettes, v. 664-332 (Époque tardive) soit IVe siècle av. J.C. : - 4,6 × 13,2 cm (scarabée ailé) - 6,3 × 1,3 cm (4 dieux) |
Technique | Faïence, bois, velours |
Dimensions | 23,5 x 33,4 x 3,5 cm |
Acquisition | Dation, 2003 |
Secteur de collection | Arts Plastiques - Moderne |
N° d'inventaire | AM 2003-3 (202) |
Analyse
Le mur de l’atelier d’André Breton, entré par dation au Musée en 2003, évoque la seconde pièce de l’appartement de la rue Fontaine à Paris, occupé par le poète, de 1922 à sa mort en 1966. Les 212 œuvres d’art et objets qui y sont regroupés rappellent l’esthétique défendue par Breton dans ses écrits et à travers sa collection. Il n’a cessé de l’enrichir, guidé par « un irrésistible besoin de possession », qu’il attribuait au désir de « s’approprier les pouvoirs des objets » ayant suscité en lui surprise et interrogation. Autour des chefs-d’œuvre des artistes qu’il a soutenus (Notre avenir est dans l’air, 1912, de Picasso, LHOOQ, 1919, de Picabia, Tête, 1927, de Miró, Boule suspendue, 1930-1931, de Giacometti, La Boîte-en-valise, 1935-1941, et Coin de chasteté, 1954/1963, de Duchamp), sont soigneusement accumulées des pièces en résonnance avec sa poétique de « l’œil à l’état sauvage, œil premier, libre de toute entrave » : des tableaux, des masques et des objets océaniens, précolombiens et nord-américains, ainsi que des objets trouvés, des objets populaires, des pierres, des racines, des boîtes de papillons.
Brigitte Leal
Source :
Extrait du catalogue Collection art moderne - La collection du Centre Pompidou, Musée national d’art moderne , sous la direction de Brigitte Leal, Paris, Centre Pompidou, 2007
Bibliographie
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