Voilà la femme
1915
    Voilà la femme
1915
Les premiers dessins " mécanomorphes " de Picabia datent de 1915 et paraissent la même année dans un éblouissant numéro de 291, la revue du photographe Alfred Stieglitz.
Arrivé en mai 1915 à New York dans le sillage de son ami Marcel Duchamp, Francis Picabia produit une imagerie mécanique qui mobilise le mot dans l'œuvre et anticipe de manière radicale l'esthétique dada. C'est à cette date qu'il commence à détourner les locutions latines des pages roses du dictionnaire Larousse. Ainsi, " Ecce homo " [Voilà l'homme] se change en " Voilà la femme ", donnant à voir en majesté sur la feuille, le dessin d'une suggestive et mécanique union entre un orifice et un piston.
| Domaine | Dessin | 
|---|---|
| Technique | Gouache, aquarelle et peinture à l'huile sur papier contrecollé sur carton  | 
| Dimensions | 75,2 x 50,4 cm  | 
| Acquisition | Dation, 2019  | 
| N° d'inventaire | AM 2019-719 | 
Informations détaillées
| Artiste | 
                        Francis Picabia (Francis Martinez de Picabia, dit)
                     (1879, France - 1953, France)  | 
|---|---|
| Titre principal | Voilà la femme  | 
| Date de création | 1915  | 
| Domaine | Dessin | 
| Technique | Gouache, aquarelle et peinture à l'huile sur papier contrecollé sur carton  | 
| Dimensions | 75,2 x 50,4 cm  | 
| Acquisition | Dation, 2019  | 
| Secteur de collection | Cabinet d'art graphique  | 
| N° d'inventaire | AM 2019-719 | 
